10
Nov
2009
L’emprise du signe
Depuis que je l’ai lu, j’ai l’impression que je ne pourrai jamais rien écrire sur le Japon.
Sur le ballet des baguettes et leur façon de faire glisser le riz à la bouche,
sur la gare, coeur battant de la ville sans adresses,
sur le haïku, tableau furtif d’un simple moment de grâce…
il a tout dit.
Et de quelle manière encore ! D’une belle écriture taillée au scalpel, fine et précise sans jamais être ennuyeuse ou convenue. Que faire après lui ?
Roland Barthes.