Bleu presque transparent
En général, j’ai à coeur de terminer les livres que je commence. Par respect pour l’auteur et aussi par fierté – renier mes choix et puis quoi encore ? Seulement voilà, je me suis lancée dans ce premier ouvrage de Ryu Murakami et je n’ai pas réussi à le terminer. Considéré comme révolutionnaire et iconoclaste à sa sortie, il a déchaîné les passions par son érotisme violent et son écriture kaléidoscopique. Une énergie très sexe drugs and rock’n roll. Moi, au bout de quelques pages, je ne savais plus qui fourrait qui, où gisaient la seringue et les pilules du bonheur ou quel morceau passait sur la platine. Pourtant, j’aime cet auteur et j’admire ce livre extrême qui exprime toute l’ambition littéraire du jeune homme de 24 ans seulement qu’il était à l’époque.
Allez, j’essaie de le relire bientôt.