Les pointo cardo
Ah les cartes, ces petits sésames qui vous permettent d’acheter moins cher ! Ici, ils sont une institution. Tous les magasins en proposent, et tous les clients en disposent. Mais attention, hein, ce n’est pas comme en France. Inutile de remplir un questionnaire en trois exemplaires, et surtout, vous ne risquez pas d’être inondé de publicité qui vous rappellera combien vous avez de points disponibles en vous pressant de venir les utiliser. Au Japon, on vous fout une paix royale. C’est appréciable. En allant chez Peko par exemple, demandez votre « pointo cardo« , elle vous sera aussitôt remise sous forme d’un rectangle de carton à faire tamponner à chaque achat. Arrivé à un certain montant, paf ! la récompense tombe, sonnante et trébuchante : vous avez 500 yens à utiliser comme bon vous semble. Ce n’est pas énorme, d’accord, mais c’est simple, tangible et toujours apprécié. Le seul hic de l’affaire, c’est qu’à accumuler les cartes, vous portefeuille risque d’exploser. Moi par exemple, j’en ai de Kitchen Court, Eric Kayser, ABC Mart, Bic Camera, Tokyu Hands, 55 Station, Santoku, Lalaport… A force, j’ai du mal à m’y retrouver.