Les parapluies
Les Japonais partagent avec les Anglais cette passion obsessionnelle pour le parapluie. Il faut dire qu’avec la mousson de juin et les pluies de septembre, il vaut mieux sortir couvert. Ce ne sont pas de misérables gouttelettes qui tombent du ciel, mais des trombes d’eau qui peuvent vous arroser durant des semaines. Heureusement, il se vend des « kasa » à chaque coin de rue au prix modique de 300 à 500 yens.
En bon Japonais cependant, vous ne devriez pas avoir à faire un tel achat. Pourquoi ? Parce que la météo fait également ici l’objet d’un culte particulier. On connaît les prévisions heure par heure, et si vous manquez ces dernières à la télévision : elles sont diffusées dans le train. Vous connaissez le pourcentage de chance de pluie et la violence du grain (8 niveaux répertoriés). Oui, c’est précis ! Vous savez donc forcément qu’il va pleuvoir et vous avez pris vos précautions. Elémentaire, mon cher Watson !
Enfin, sachez que tout est fait pour vous simplifier la vie en cas d’averse. Le plus petit magasin tient un porte-parapluies à votre disposition. Dans certains, vous disposez même d’une espèce de fourreau en plastique qui permet d’éviter que votre accessoire ne goutte partout (le bon vieux système du préservatif). Dans les grands restaurants en revanche, vous le placerez dans une consigne spécialement adaptée.
Et quand il ne pleut pas, pas de souci : les Japonais rangent leur parapluie… et sortent leur ombrelle.
Ah oui, ils ont les mêmes (préservatifs) chez Colette. Ils ont dû piquer l’idée à Tokyo !
Quant aux parapluies transparents… ben, je n’avais jamais considéré l’aspect utile de la chose. Je m’étais simplement attachée à l’aspect un peu cheap-plastic de l’engin. Voilà donc pourquoi…
Parfois c’est si évident, qu’il faut quand même qu’on vous explique :((