La drague
Une amie qui venait me rendre visite s’étonnait de ce que les filles – légères et court vêtues – étaient laissées tranquilles. C’est vrai, au premier abord, les garçons semblent bien sages (ou tout du moins très discrets). Il faut dire qu’à Harajuku, des panneaux intiment aux amoureux de ne pas s’enlacer trop étroitement, forcément, ça refroidit. Mais… ne nous fions pas aux apparences. Aux heures de pointe, les trains réservent des voitures aux femmes qui souhaitent se protéger des mains baladeuses et les téléphones portables font un bruit distinctif dès qu’une photo est prise – impossible désormais de glisser l’engin où on veut pour se faire quelques souvenirs inoubliables. Amies lectrices, si, malgré tout, vous étiez tentées par un échange culturel mutuellement consenti, je vous recommande d’aller traîner du côté des jinrikisha. Les conducteurs de ces pousse-pousse japonais, des garçons aux « beaux mollets » (je cite là une copine experte en la matière), sont de parfaits jolis coeurs. Il y en a beaucoup vers Asakusa ou même à Kyoto. Allez-y !