Pourquoi il faut travailler ses kanji
Mais qu’elles avaient l’air bonnes ces brochettes !
Il faut dire qu’après un réveil à 6h du matin, 1h36 de train, 40 min de bus, 4 min de « cable car » et 2h de balade en terre volcanique aussi brûlante que venteuse, j’aurais avalé un éléphant.
Ah ces brochettes ! sur ce barbecue rudimentaire (mais tant pis), arrosées d’épices mystérieuses et savamment retournées par un cuisinier rustique à souhait, je me suis précipitée dessus. Et là, mes amis, quel délice. Je déclare donc, en fine connaisseuse, « ce boeuf est vraiment est délicieux ». Hélas, me répond mon cher compagnon de route, d’après les kanji que je vois là, tu viens d’avaler du cheval. Arghl !
NB : pour comprendre la drôlerie de ce billet, il faut savoir, que je me refuse absolument à manger de cet animal familier, tout comme j’évite le lapin. Par ailleurs, mes convictions m’incitent à renoncer à l’ours (j’en ai quand même un pâté dans mon frigidaire) ainsi qu’à la baleine.