Un mot peut en cacher un autre
Ah là là chers lecteurs, je suis allée à Kumamoto et j’ai mangé du sakura, je m’en suis mis jusque là !
Des fleurs de cerisiers penserez-vous, voilà un drôle de plat, mais pourquoi pas finalement, il faut s’attendre à tout dans ce pays. Je vous accorde un point, car on se régale ici de glace ou de gâteau parfumé au sakura, mais il s’agit là d’autre chose. Voyons, c’est rouge, c’est fort… c’est… c’est de la viande de cheval ! Absolument. Étonnant, non ? Pour ne pas citer l’animal et rappeler au monde notre nature carnassière – ce qui serait trivial au possible – on utilise un terme plus imagé, plus élégant, plus fleuri, quoi ! Je vous invite donc à la prudence. Amis végétariens, si vous allez du côté d’Izu et que l’on vous propose un nabe aux pivoines : refusez. On vous apporterait une marmite remplie de bons gros morceaux de… sanglier.