Yes he Kan !
Manque de maturité politique et de lisibilité gouvernementale, voilà ce qui aurait finalement coûté son poste à Yukio Hatoyama, premier ministre démocrate et prometteur s’il en est… De son bref passage pourtant, tout n’est pas à jeter ! Allocations familiales, coupes franches dans le budget des grands travaux de l’état, prise de position rapide et courageuse en faveur de l’environnement, débat sur les relations du Japon avec les États-Unis, toutes ces questions ont été abordées de front, dans une volonté de transparence et malgré de nombreux atermoiements. Mais les Japonais n’auront rien voulu entendre, ou attendre. Après une chute de popularité record, Yukio Hatoyama a laissé sa place à Naoto Kan. Dès sa prise de fonction, on vendait déjà sur internet d’étonnants t-shirts à son effigie et au « slogan » porteur : YES WE KAN.