Les petits boulots
Il n’y a pas de petits métiers, il n’y a que des grands services !
Oui amis poètes, dans ce billet, j’ai envie de rendre un modeste hommage à ces hommes en uniforme qui, nuit et jour et par tous les temps, s’occupent de nous les passants. Ils nous informent que la sortie 9 est en travaux et qu’il faut prendre la 8. Ils arrêtent au péril de leur vie la voiture qui sort du parking pour nous laisser passer. Ils nous évitent le désagrément de recevoir une vilaine goutte d’eau qui tombe du plafond dans le métro mal isolé. Ils freinent l’ouvrier qui risque de nous coller un pain avec son parpaing.
Boucliers humains, portiers, boussoles… ces hommes de rien, sous-payés et harassés par un boulot débilitant, sont toujours fidèles au poste. Et avec le sourire en plus !
Ces Japonais-là rendent à la ville un semblant d’humanité.
A eux aujourd’hui, je dis merci (et à demain).
En effet, cela donne vraiment envie
Et envie de dire comme vous : merci.